Jean Louis Fournier
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Merci qui ? Merci mon chien ; Tendre savoir-vivre avec les animaux
Jean-Louis Fournier
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 15 Mai 2024
- 9782253934851
On ne dit jamais « merci » aux animaux. Pourtant, on devrait. Ils enchantent le ciel, la mer et la terre. Sans les animaux, il n'y aurait pas de paradis terrestre. Ils ne méritent pas l'ingratitude des hommes. Ils méritent leur reconnaissance. Alors, comme ils ne le demandent jamais, on va leur dire « merci ». J.-L. F.
Un texte à la fois humoristique, tendre et poétique. Bernard Lehut, RTL.
On a goûté les habituelles fulgurances subtiles de ce drôle d'animal à plumes qu'est Jean-Louis Fournier. Claire Lefebvre, La Voix du Nord.
Un manuel de savoir-vivre avec des leçons à l'humour noir bien senti. Catherine Jamain, Librairie des thés (Surgères), Page des libraires. -
Il y a encore de la lumière sous mon chapeau
Jean-Louis Fournier
- Buchet/Chastel
- Essais & Documents
- 3 Octobre 2024
- 9782283039120
L'auteur de Merci qui ? Merci mon chien avec son ton inimitable, incisif, drôle et provocateur, à la manière de Desproges, nous raconte avec plein d'exemples le bonheur et la créativité - toujours là ! - de la vieillesse.
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Un père décide d'écrire un livre à ses deux garçons handicapés : ses peines, ses remords mais aussi ses joies. Une oeuvre littéraire plus que documentaire, sorte de déclaration d'amour disloquée, dans un style incisif et clair, faits de chapitres courts comme des respirations suspendues. 150 pages pour se souvenir de Mathieu et de Thomas, rire pour ne pas pleurer.
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Je n'ai plus le temps d'attendre
Jean-Louis Fournier
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 28 Septembre 2022
- 9782253107262
« Je ne voulais pas attendre plus longtemps pour vous écrire, vous parler de mon impatience, peut-être pour apprendre à attendre et ne plus être l'enfant gâté qui veut tout, tout de suite. En attendant, j'attends le bonheur et mon plombier. » Jean-Louis Fournier nous offre un récit plein de tendresse, de mélancolie et de rires sur la patience et son contraire : nos impatiences, nos urgences, notre rapport au temps.
Aussi drôle qu'émouvant. La Voix du Nord -
« Mon répondeur est vide, pas de message, personne à qui répondre.
Que ceux qui m'appellent et me demandent s'ils me dérangent, sachent une fois pour toutes : on me dérange quand on ne m'appelle pas.
Hier j'ai eu trois coups de fil.
À 12 h 32, on voulait me vendre une cuisine.
À 15 h 11, c'était la mairie qui m'appelait, à cause de la canicule, pour savoir si tout allait bien.
À 16 h 03, c'était une erreur. »Avec son humour et sa douce mélancolie, Jean-Louis Fournier signe un récit sensible et espiègle sur la solitude.Jean-Louis Fournier se soigne par l'humour, les traits d'esprit, la provocation hilarante énoncée d'une voix douce et posée avec, dans le regard, la lueur amusée du tendre dynamiteur. Jean-Claude Raspiengeas, La Croix. -
Un livre tendre où Jean-Louis Fournier se souvient avec humour et nostalgie de son petit frère, de leur complicité, de leur enfance.
Les deux frères étaient bien différents.
L'aîné, Jean-Louis : vif, farceur, cancre, séducteur.
Le cadet, Yves-Marie : discret, timide, premier de classe, peu entreprenant auprès des filles...
Ils s'aimaient, si proches, seulement treize mois les séparaient, liés par leurs jeunes années d'un autre siècle à Arras, fils d'un père médecin alcoolique et d'une mère courageuse s'efforçant de tenir le rang de la famille malgré le manque cruel d'argent.
Par ce livre, Jean-Louis Fournier signe une remontée vers l'enfance, dans son style unique, fait de drôlerie, de sensibilité et de nostalgie.
Un hommage émouvant à un petit frère disparu. -
Je suis mort. C'est pas le pire qui pouvait m'arriver.J.-L. F.Jean-Louis Fournier fait le mort sur une table d'autopsie. Il analyse sa personnalité, ses réflexions et sa vie. Il s'amuse de ses petits travers d'humain et propose de se réconcilier avec eux, en les associant à un trait positif de son caractère, ainsi son orgueil et son humilité, son indifférence et sa sensibilité, sa poésie et sa cruauté.Seule la fantaisie du romancier a le pouvoir d'apaiser l'angoisse de la mort, transformée en joyeuse méditation sur soi-même. Benoît Duteurtre, Marianne.Il y a des hommes qu'on ne peut qu'aimer. Jean-Louis Fournier en fait partie. David Foenkinos, L'Express.Fournier est un cadavre exquis. Jérôme Garçin, L'Obs.C'est grinçant, c'est tordant. Et poétique, comme toujours. Christilla Pellé-Douël, Psychologies.Prix Jules Renard 2018.
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Il était docteur, le papa de Jean-Louis Fournier. Un drôle de docteur qui s'habillait comme un clochard, faisait ses visites en pantoufles et bien souvent ne demandait pas d'argent. Ses patients lui offraient un verre.
Il n'était pas méchant, seulement un peu fou quand il avait trop bu ; il disait alors qu'il allait tuer sa femme. Un jour il est mort : il avait quarante-trois ans.
Longtemps après, son fils se souvient. à petites touches, en instantanés, il trace le portrait de ce personnage étonnant, tragique et drôle à la fois. Il a appris, en devenant grand, l'indulgence. Et qu'il ne faut pas trop en vouloir à ceux qui, plus fragiles, choisissent de « mauvais » moyens pour supporter l'insupportable.
Il en résulte un livre drôle et poignant qui a bouleversé des dizaines de milliers de lecteurs. -
Après avoir créé le ciel, la Terre, les animaux et l'homme, Dieu commença à s'ennuyer. Il lui fallait de l'activité. Il décida de chercher du travail et comme tout un chacun, il rédigea son curriculum vitae...
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« Petit, chaque fois que j'écrivais quelque chose ou faisais un dessin, j'avais besoin de le montrer à ma mère pour savoir si c'était bien.
Qu'est-ce qu'elle penserait aujourd'hui de ce que je suis en train d'écrire sur elle ?
Je suis inquiet. Elle doit en avoir assez qu'on parle de son mari alcoolique. Ne pas avoir envie qu'on parle d'elle, la discrète, la réservée, de ses maladies imaginaires, de sa tristesse.
Va-t-elle savoir lire entre les lignes, comprendre que ce livre est une déclaration d'amour ? Que j'essaie de me rattraper, moi qui ne lui ai jamais dit que je l'aimais, sauf dans les compliments de la fête des Mères dictés par la maîtresse.
Ce livre, je l'ai écrit pour la faire revivre.
Parce qu'elle me manque. » Un beau portrait de femme, brossé par touches légères - moins moqueuses qu'à l'accoutumée - en forme de déclaration d'amour. Marianne Payot, L'Express. -
Grammaire française et impertinente
Jean-Louis Fournier
- Le Livre De Poche
- 12 Mars 2003
- 9782253145721
Elle montre souvent le mauvais exemple, mais donne toujours la bonne règle ! Voici une grammaire impertinente qui réunit l'ensemble des règles à suivre pour dire et écrire correctement bêtises et grossièretés. Des personnages inhabituels dans un livre de grammaire - un condamné à mort, un gangster, un commandant de bord aveugle...- nous enseignent l'usage des prépositions et des conjonctions, et conjuguent avec aisance le subjonctif imparfait des verbes les plus délurés.
Ancien écolier que les exemples puisés dans Anatole France ou Pierre Loti n'arrivaient pas à dérider, Jean-Louis Fournier a pensé aux élèves peinant aujourd'hui sur l'orthographe comme lui-même peinait hier. -
Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre. C'est bien triste. Cette année, on n'ira pas faire les soldes ensemble. Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. [...] J'ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m'a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C'était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste. On était complémentaires, j'avais les défauts, elle avait les qualités. [...] Elle n'aimait pas parler d'elle, encore moins qu'on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu'elle est partie. J.-L. FSylvie est partie la première. [...] Dans ce livre qui lui rend hommage, Jean-Louis Fournier lui dit - comme à son habitude, avec tendresse et retenue, et avec la dérision dont il sait faire preuve en toute circonstance - des choses si belles qu'elles devraient lui donner envie de revenir. Valérie Gans, Madame Figaro.
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Veuf cherche femme immortelle
Jean-Louis Fournier
- Lattes
- Litterature Francaise
- 5 Octobre 2022
- 9782709669962
Ma femme Sylvie était très bien élevée, elle aura commis dans sa vie une seule faute de savoir-vivre. Elle qui s'effaçait toujours, pour laisser passer les autres, est partie la première. Elle avait beaucoup de qualités, il lui en manquait une : l'immortalité.
Parce qu'il se sent seul, qu'il ne veut pas être veuf une seconde fois, Jean-Louis Fournier publie une petite annonce : Veuf cherche femme immortelle. Des lettres lui parviennent, de parfaites inconnues et de femmes célèbres : La Joconde, Néfertiti, Sissi, Emma Bovary, Carmen, Jeanne d'Arc, la Goulue, la Vierge Marie, Chimène, la Castafiore... Difficile de choisir, il a besoin des conseils de Sylvie qui lui répond de l'au-delà. Ses avis sont toujours pleins de bon sens et d'humour.
Veuf cherche femme immortelle est une célébration de toutes les héroïnes, un chant plein de douceur et de mélancolie. C'est aussi le portrait émouvant de l'épouse tant aimée et qui n'est plus, celle qui a été et reste le grand amour d'une vie, sa femme immortelle. -
Mon dernier cheveu noir avec quelques conseils aux jeunes anciens
Jean-Louis Fournier
- Le Livre De Poche
- 9 Mai 2007
- 9782253118411
Je regarde une vieille photo. J'étais pas mal, avant.
Pourquoi, chaque année, je me trouve de moins en moins bien ? Peut-être parce que c'est l'hiver ? Si vous passez l'hiver, vous verrez : l'été, c'est pareil. Vous savez comment on s'aperçoit qu'on est vieux ? Quand, même bronzé, on reste moche. -
Ça a commencé comme une plaisanterie. On a beaucoup ri, on s'est embrassés, on s'est caressés, c'était doux, c'était chaud, j'étais bien, je n'avais jamais été aussi bien de ma vie. Je ne suis redescendu du ciel que le lendemain matin, par l'escalier, titubant de bonheur. Naïf, je pensais que, désormais, j'allais être heureux toujours. Avant d'avoir repris mes esprits, j'avais décidé de reprendre la ferme de son père. Quand on est amoureux, on devient un peu fou, et comme je l'étais déjà un peu avant, j'étais capable de tout. Son père aurait été poissonnier, je reprenais la poissonnerie. J.-L. F.Fournier, une fois de plus, emmêle tendresse et causticité et l'on s'y entortille avec bonheur. Plus jamais vous ne regarderez une génisse du même oeil ! S. M., Marie France.
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Sur le ton de l'humour, l'auteur fait part de son désarroi face à l'abondance caractérisant les sociétés modernes. Il y a trop de journaux sur la devanture d'un kiosquier, trop de chaînes de télévision, trop d'embouteillages, trop de choix dans les supermarchés, etc
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Ma chatte Artdéco m'observe de son regard si pénétrant.
J'ai toujours eu une envie folle de savoir ce qui se passait dans ces têtes hirsutes, couvertes de plumes, de poils, de cuir, d'écailles... derrière ces yeux étonnés, parfois inquiets...
Une idée m'a traversé l'esprit, je vais donner ma langue au chat. On a coutume de dire, à propos des animaux : « Il ne leur manque que la parole. » Je vais la leur donner, la parole, et organiser un micro-trottoir zoologique pour découvrir leurs joies, leurs peines, leurs émotions et leurs sentiments.
J'ai déjà réussi à faire parler une vache, la Noiraude, et un oiseau, Antivol.
Alors, pourquoi pas les autres animaux ?
J.-L. F.
Dans ce livre inattendu et surprenant, Jean-Louis Fournier interroge les animaux. Leurs réponses n'épargnent pas l'espèce humaine. Un pauvre crocodile pleure en pensant à sa mère et « à tous les gros salauds qui se promènent avec sur eux des morceaux de sa peau, un portefeuille dans la poche ». La chatte Artdéco philosophe : « L'homme n'est-il pas capable de tuer terre et mer ? » L'huître reproche aux hommes de lui mettre du citron dans les yeux. Quant à l'hirondelle, elle raille les gros : « Avez-vous déjà vu des oiseaux obèses ? » La biche admire la patience et le talent des photographes animaliers, prend la pose et au moment du clic se sauve, car elle est taquine !
Le résultat est surprenant, souvent poétique, d'une touchante justesse. Il faut dire que sous la vigilance quotidienne de sa chatte Artdéco, Jean- Louis Fournier n'a pas droit à l'erreur !
Une odyssée instructive chez nos amis pas si bêtes que cela !
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Il y aura toujours une mite dans ma commode, un moustique dans ma chambre, un camion devant moi, un serveur vocal pour me répondre, un humoriste qui ne me fait pas rire. Et un désespéré pressé, pour se jeter sous mon TGV. Je ne serai jamais content.
J.-L. F.
Amusant et bien vu. C. F., Femme actuelle.
L'art de pointer du doigt des désagréments qui font (presque) l'unanimité. Delphine Peras, Lire. -
Arithmétique appliquée et impertinente
Jean-Louis Fournier
- Le Livre De Poche
- Documents
- 29 Mai 2002
- 9782253153283
« J'ai longtemps cru que l'arithmétique n'avait été inventée que pour résoudre les problèmes de trains qui se croisent et de baignoires qui débordent. Quand j'ai été grand, j'ai découvert qu'elle pouvait mieux faire. M'aider, par exemple, à calculer le poids du cerveau d'un imbécile, le nombre de voitures que pourrait contenir Notre-Dame transformée en parking... Enfin, autant de questions que toute personne responsable devrait se poser. »
Après la Grammaire française et impertinente, Jean-Louis Fournier, un des rares auteurs à savoir conjuguer pédagogie et plaisir, s'attaque à l'enseignement de l'arithmétique. Humour noir, sens aigu des jeux de mots absurdes, problèmes cocasses et fantaisistes, mais méthodes de raisonnement et solutions irréfutables et rigoureuses : voici un manuel indispensable pour les petits écoliers, leurs maîtres et leurs parents. -
La servante du seigneur
Jean-Louis Fournier
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 20 Août 2014
- 9782253179948
Ma fille était belle, ma fille était intelligente, ma fille était drôle... Mais elle a rencontré Monseigneur. Il a des bottines qui brillent et des oreilles pointues comme Belzébuth. Il lui a fait rencontrer Jésus. Depuis, ma fille n'est plus la même. Elle veut être sainte. Rose comme un bonbon, bleue comme le ciel. J.-L. F.Cette sorte d'épître filiale entre tendresse et rage, affection et incompréhension, où Jean-Louis Fournier alterne le « tu » et le « elle », témoigne avec éloquence de son désarroi. Lire.
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Je vais t'apprendre la politesse ...
Jean-Louis Fournier
- Le Livre De Poche
- 31 Août 2004
- 9782702488720
Ne posez pas vos pieds sur les banquettes des trains, elles ne sont pas toujours propres, vous allez salir vos Nike.Peut-on dire à vos souhaits à quelqu'un qui a pété ?Apprenez à respecter les autres, et pourquoi pas les aimer. Que faire quand on trouve un ver dans sa salade ? Et un crocodile? Vous n'avez rien à donner, donnez votre place assise.Ne mettez pas votre baladeur trop fort pour en faire profiter les autres. Ils n'ont qu'à s'en acheter un. Et n'oubliez jamais qu'en tout lieu, en toutes circonstances, le fort doit la priorité au faible.Après Grammaire française et impertinente et Arithmétique appliquée et impertinente, voici un manuel de savoir-vivre pour les jeunes. Jean-Louis Fournier, décidement, ne vous lâche pas les baskets.
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« J'ai toujours cru que je serai heureux demain.
C'est quand demain ? » Exercices pratiques de confiance en soi, méditation, huiles essentielles, pierre de rhinocérite, croisière du bien-être... Jean-Louis Fournier a testé pour vous les thérapies en tout genre et la montagne de petits conseils qui peuvent tout changer pour être heureux. Ce qu'il livre est drôle, sensible et d'une grande justesse, et sa dérision nous libère de la tyrannie du bonheur.
Il fallait bien que Jean-Louis Fournier s'amuse à retourner le concept, avec sa causticité habituelle, à en dézinguer tous les produits dérivés. Résultat : le lire n'est que du bonheur. Pierre Vavasseur, Le Parisien.
Jean-Louis Fournier nous fait rire de nous. Décapant. Frédérique Préel, Version femina. -
Quand Dieu eut fini le monde, il se recula pour l'observer. Et il dit : « Cela est bon. Peut-être trop bon pour eux... » Dieu loge maintenant avec saint Pierre au dernier étage d'une grande tour. Dieu s'ennuie. Les hommes s'amusent. Dieu est jaloux.
« Vous avez réussi le paradis, il n'y a pas de raison que vous loupiez l'enfer », lui dit saint Pierre.
Encouragé, Dieu invente dans la foulée: la famine qui décime, la culpabilité pour tout gâter, la rentabilité pour tout gâcher, TF1, la surpopulation jusqu'à saturation, les guerres de religion comme punition, après Mozart, Jean-Michel Jarre, et, pour se marrer pendant les fêtes de fin d'année, un bon raz de marée... Un essai de théologie légère, qui ose enfin regarder Dieu dans les yeux. -
Dictionnaire amoureux : du Nord
Jean-Louis Fournier
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 29 Novembre 2018
- 9782259253086
"Avec la Mer du Nord comme dernier terrain vague..." "Quand on m'a proposé d'écrire un dictionnaire amoureux du Nord d'abord j'ai été flatté, impressionné. J'ai regardé les noms des auteurs, des dictionnaires précédents, j'allais être en bonne compagnie.
Ensuite, j'ai eu peur.
Je suis un sprinter, pas un coureur de fond. Mes livres font 200 pages cette fois j'étais embarqué pour un livre de 600 pages... ou plus.
Je crois-être capable d'escalader le Mont Cassel, pas l'Himalaya.
Et puis j'ai réfléchi.
J'ai toujours conservé pour le Nord une immense tendresse, j'ai toujours à mes sabots de la terre du Nord, et dans ma tête des souvenirs de ciels infinis.
Je suis né à Calais.
Plus tard dans la grande cathédrale d'Arras j'ai renoncé (provisoirement ) à Satan et à ses pompes.
A l'institution St Joseph d'Arras, dont j'ai été viré . J'ai fait mes études secondaires.
A la télévison de Lille j'ai été assistant réalisateur. Mes livres sur ma famille, se passent dans le Nord. mon pére était médecin à Arras, ma mére du Nord étudiante de lettres à Lille , moi, un moment , poéte et paysan à Hesdin.
Eternel amoureux, j'ai été attiré par le collage surréaliste du titre :"Dictionnaire amoureux.' De tous mes dictionnaires, du Gaffiot, dictionnaire latin, du Bailly, dictionnaire grec, jusqu'au Larousse, aucun jamais n'avait été amoureux.
Et puis surtout, j'ai découvert que j'allais avoir le pouvoir de faire connaitre des illustres inconnus que j'aimais, qui méritaient d'être connus, et peut-être leur offrir la postérité, en les faisant entrer dans ce dictionnaire.
Alors, ému, comme la jeune mariée devant le maire, j'ai dit oui.
Je crois que j'ai bien fait, je prends un plaisir extrême à visiter le Nord . J'y découvre et redécouvre des merveilles des diamants scintillent dans les gaillettes d'anthracite."