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Bérénice Gastian
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Que dire, que conter, que composer, de Louise-Marie et d'Eloi Manant ? Ils ont vu le jour, tous les deux à l'aube de la Grande Guerre. Ils étaient, j'ai fortement envie de le croire, forcément faits pour se rencontrer et s'unir. Ces deux êtres que je chéris tant dans ce livre de souvenirs, étaient mes grands-parents, de bien belles personnes en fait, remarquables de par leurs actions bienfaisantes, tout au long de leur illustre vie. Les sortir de l'ombre à la grâce des hauts peupliers est devenu ma noble mission.
Bérénice Gastian.
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Dans ce deuxième tome LOIN SONT LES PEUPLIERS (partie II) Bény est devenue une belle jeune fille. Toutefois, la timide Bérénice, du haut de ces douze ou treize ans en 1976, est prisonnière de ses souffrances affectives causées par la phallocratie souveraine de son père, Théodore. Même si ce dernier n'use plus depuis quelques deux ans de son « ceinturon marron » et depuis trois ans « de ses doigts larrons ». Cependant, les séquelles liées à ces abus sont formellement imprégnées dans l'esprit de l'adolescente. Dans sa « tour d'ivoire » à sept étages, où elle est priée de vivre sagement sa jeunesse, elle survit accrochée bien malgré elle à la Négritude Servitude. En 1979 du haut de son donjon doré, comme toute damoiselle qui se respecte, elle attend son prince charmant malgré les ravages de l'esclavage. Il viendra et le jeune homme devra faire face aux graves tortures psychiques assaillant sa promise. Car le père étant lié au culte des ancêtres, ses propres tourments affectifs seront supportés par sa fille, décennie après décennie, telles de lourdes chaînes écorchant son coeur et son âme dans la chaleur du béton. En 1985 la mère de Bény, Josépha, manoeuvrera pour préserver l'honneur et la respectabilité de la famille, au détriment de sa Bénie. Mais « Celui qui Est » veille...
Un roman touchant, pudique, riche en émotion et presque envoûtant.
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En 1988, jeune femme de vingt-cinq ans, la petite-fille de Louise-Marie Manant est devenue maman. Elle voue, comme dans son enfance, une véritable admiration à sa grand-mère, cette dernière ayant avec courage, détermination et abnégation fait front à tous les coups du sort. L'hommage de Bény à Malou ira jusqu'au bout et bien au-delà...Une fresque familiale donnant du sens aux plus intimes et aux plus infimes des choses de la vie. Entre autres, quelques cactus sortis du placard refont surface dans une mise à nue sincère et en toute pudeur. Ici confiance et pardon se font écho dans l'authenticité avec l'inavouable avoué, devenant pour Bérénice une nécessité absolue...