Un roman ironique, cruel mais aussi touchant sur la chute d'un homme qui trouve refuge auprès des fantômes de son passé.
Jean est journaliste dans la presse régionale. Son métier l'amène à rencontrer différentes personnalités de la vie locale afin de faire leur portrait. Quand l'un de ses articles fait polémique, sa femme et son fils se dressent contre lui avec violence et lui reprochent d'être dépassé, infréquentable, irrécupérable.
Jean quitte alors le domicile familial pour s'installer dans un pavillon abandonné. C'est là qu'il nouera un dialogue avec les spectres...
Jamais Patrice Jean n'a été aussi grinçant, ironique et impitoyable.
Jamais l'auteur de L'Homme surnuméraire n'a été aussi inattendu, déroutant et audacieux.
La Vie des spectres se joue des idéologies, des clichés et des registres, mêle la critique acérée de notre époque à un onirisme plus nostalgique.
La Vie des spectres est tout simplement un grand roman.